Publié le : 06 décembre 20194 mins de lecture

Certaines femmes considèrent l’hypertrophie mammaire comme une gêne occasionnelle voire un handicap permanent. Cette condition physique demeure fréquemment un motif de consultation chez le médecin et selon les cas, les individus peuvent se voir présenter l’option de réduction mammaire. Choisir de subir cette délicate opération n’est cependant pas une décision à sous-estimer car elle implique différentes étapes et des risques non anodins.

Ce qu’il faut savoir sur la réduction mammaire

L’hypertrophie mammaire peut survenir au terme de la puberté, grossesse ou suite à une fluctuation importante de la corpulence. L’âge correspond généralement à un facteur favorisant le phénomène, ce qui peut entraîner problèmes de santé et nécessiter ainsi une intervention chirurgicale afin d’éliminer l’inconvénient. Ladite opération correspond à une chirurgie esthétique ou une chirurgie réparatrice et vise à réduire le volume des seins, les repositionner et redonner du galbe.

Deux raisons justifient souvent l’opération de réduction mammaire : la première se manifeste par l’aspect fonctionnel car des seins lourds et proéminents engendrent naturellement des douleurs dorsales et peuvent également handicaper dans la vie quotidienne. La seconde reste purement esthétique et une taille de poitrine imposante peut tout à fait déformer la silhouette et les seins auront tendances à tomber.

Comment se passe l’intervention ?

Un bilan clinique est réalisé au préalable par le praticien dans le but mesurer la faisabilité de la plastie. Si l’avis est favorable, ce dernier déterminera la méthode opératoire la plus adaptée au profil du patient et procèdera ensuite à l’exérèse de l’excédent de tissus.

Le chirurgien réalisera les dessins préopératoires sur la patiente avant l’opération et celle-ci sera assise sous anesthésie générale durant l’intervention pour faciliter la sculpture des seins. Le médecin retirera ensuite la partie profonde de la glande au plus proche du muscle, mais la quantité de graisse enlevée dépendra de l’âge de la femme. Le sein sera notamment ouvert à 3 endroits et seront susceptibles de laisser des cicatrices : une qui sera verticale sous le sein, une autre horizontale à la base ainsi qu’une troisième située autour de l’aréole. L’étape finale de la réduction mammaire consiste au remodelage du reste de glande afin de recréer une forme plus esthétique. L’intervenant refermera enfin les incisions et les pansera de compresses en mettant en place au passage un drain pour évacuer les liquides.

Les contre-indications et risques existants

Les contre-indications à l’opération se manifestent principalement sous la forme de troubles de coagulation, cardio-vasculaires et psychologiques en rajoutant que les situations telles la grossesse deviennent automatiquement une contre-indication. Les chirurgiens préfèrent alors pratiquer l’action sur des femmes ne souhaitant plus avoir des enfants car les conséquences ne sont en aucun cas bénignes (asymétrie, nécrose, infection, hématome, etc.).